Juve, les données sensationnelles sur les attaquants font peur. C'est aussi la faute de Kolo Muani

Juve, les données sensationnelles sur les attaquants font peur. C'est aussi la faute de Kolo Muani

October 21, 2025

Cinquante-six jours de jeûne sans fin. C'est là l'ampleur de l'incohérence marquante de la Juventus qui, depuis le match face au Genoa (du 31 août), ne voit plus aucun de ses trois attaquants marquer en championnat. Le dernier à laisser sa marque est en fait Vlahovic lui-même, entré en jeu lors de la victoire 1-0 à Marassi. Mais la vérité est que l'on parlerait d'un manque encore plus important si l'on décidait de considérer les buts des attaquants qui sont entrés sur le terrain dès la première minute : seul David a réussi à le faire, lors du premier match de Serie A contre Parme. Puis plus rien : celui qui portait le maillot de départ rentrait vide aux vestiaires. Un manque impressionnant, résultat des rotations constantes de Tudor (qui n'aident certainement pas les nouveaux venus à s'intégrer dans les mécanismes offensifs), mais surtout du manque de détermination de ceux qui se sont retrouvés à la tête de l'attaque de la Juventus. Lorsqu’on l’a sollicité, Openda semblait lent, prévisible et découragé. Dusan ne s'est montré utile que dans les dernières minutes, notamment contre le Borussia, et cela dans un moment chaotique du match, où tout équilibre défensif était déjà en ruine. le deuil, en fait, a amené à penser que le partant désigné pour l'attaque de Tudor était David, et le début de saison du Canadien a semblé confirmer cette affirmation. De là, les premières exclusions, expérimentations et re-runs, agrémentés de grossières erreurs contre Villarreal et Milan, qui ont plongé l'ancienne équipe de Lille dans la crise. Le match contre Côme n'a pas du tout inversé la tendance : David n'a pas donné un seul coup de pied en direction du but de Butez. Des données impressionnantes si l'on considère les chiffres auxquels il nous a habitué ces dernières années entre la Ligue 1 et la Ligue des Champions. David, petit à petit, sombre dans le pessimisme cosmique qui - depuis 4 ans maintenant - plane parmi les attaquants de la Juventus. De l'amertume de Tudor à la joie de Fabregas : les deux visages de Côme-Juve.