MILAN - Il y avait une vieille publicité qui avait pour slogan un appel téléphonique prolonge la vie. Pour Yann Bisseck – et aussi pour le club Nerazzurri – les 135 dernières minutes jouées par l'Allemand pourraient avoir une signification similaire. Celles vécues entre la seconde mi-temps de l'Union Saint-Gilloise le 21 octobre en Ligue des champions et l'intégralité du match face à la Fiorentina mercredi soir. Deux matchs au cours desquels Chivu l'a utilisé comme défenseur central dans les trois derniers. Non plus bras dessus bras dessous - comme en première mi-temps contre les Belges - mais au milieu, où Acerbi et De Vrij alternent depuis des années ; où l'été prochain la direction Nerazzurri devra trouver au moins un nouveau joueur étant donné que les deux totems ont des contrats expirant le 30 juin 2026. Bisseck a été presque parfait en seconde période contre l'Union et contre la Fiorentina de Kean (il ne l'a perdu de vue qu'une seule fois), démontrant qu'il pouvait avoir son mot à dire dans ce rôle, en changeant, ou plutôt en modifiant peut-être, les stratégies du club. L'Inter a trouvé son nouveau défenseur central