Naples, l'odyssée des supporters arrêtés et expulsés

Naples, l'odyssée des supporters arrêtés et expulsés

October 22, 2025

Quand le football devient une affaire internationale – ou plutôt le chaos. Pour les supporters de Naples, un voyage passionné vers Eindhoven, dans le but de suivre le match contre le PSV, s'est transformé en une désagréable odyssée bureaucratique. Le match avait été qualifié dès le début de à haut risque par les autorités locales et, pour éviter des émeutes, le maire d'Eindhoven, Jeroen Dijsselbloem, avait pris une ordonnance ponctuelle : zone rouge dans le centre-ville, où les groupes de supporters étaient interdits à partir de la Fuutlaan, l'entrée centrale de la ville. Des mesures fortes, qui ont permis à la police néerlandaise de procéder à des fouilles préventives, mais qui se sont transformées en une opération à l'échelle industrielle. Comment ça s'est passé Tout a commencé le lundi 20 octobre vers 20 heures dans un parking périphérique proche du centre d'Eindhoven, où un groupe important de supporters napolitains - initialement estimé à 180 unités, puis augmenté à 230 avec le décompte final - a été intercepté par la police. Une ambiance normale, celle de ceux qui voyagent par passion, ont souligné les personnes présentes. Mais les perquisitions révèlent des détails qui, aux yeux des autorités néerlandaises, sonnent comme un signal d'alarme : des vêtements couvrant le visage et un rassemblement avec l'intention de se diriger vers le centre d'Eindhoven. Violations manifestes, selon la police, de l'article 172 de la loi municipale et de l'article 2 :27 de l'ordonnance du maire. Ignorant les premiers ordres de dispersion, les supporters Azzurri ont ensuite été embarqués dans des bus en direction du commissariat Mathildelaan. On y passe la nuit : documents vérifiés, billets annulés sur place et documents envoyés en urgence à la préfecture de police de Naples pour évaluer la délivrance du Daspo concerné. Zéro blessé, zéro collision : juste une opération de confinement visant à éviter le pire. Hier matin, l'étau s'est desserré, mais seulement pour se resserrer ailleurs. Toutes les personnes arrêtées reçoivent des ordres de sortie immédiats, avec une interdiction absolue de retourner dans la ville jusqu'à la fin de l'événement, de sorte que de nombreux supporters - munis de billets réguliers - sont contraints de renoncer au match de Ligue des Champions. Eindhoven se réveille sous un ciel surréaliste : les contrôles s'étendent également aux journalistes présents dans la ville néerlandaise, le centre étant tenu par plusieurs patrouilles. L'affaire n'est pas passée inaperçue au niveau institutionnel. Le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani a suivi l'évolution de la situation en temps réel. «Je suis en train de vérifier le cas des supporters de Naples - a-t-il écrit sur X - arrêtés à Eindhoven pour des contrôles. L'ambassade a envoyé du personnel et des agents italiens des Digos sont déjà présents. Quand le football devient une affaire internationale – ou plutôt le chaos. Pour les supporters de Naples, un voyage passionné vers Eindhoven, dans le but de suivre le match contre le PSV, s'est transformé en une désagréable odyssée bureaucratique. Le match avait été qualifié dès le début de à haut risque par les autorités locales et, pour éviter des émeutes, le maire d'Eindhoven, Jeroen Dijsselbloem, avait pris une ordonnance ponctuelle : zone rouge dans le centre-ville, où les groupes de supporters étaient interdits à partir de la Fuutlaan, l'entrée centrale de la ville. Des mesures fortes, qui ont permis à la police néerlandaise de procéder à des fouilles préventives, mais qui se sont transformées en une opération à l'échelle industrielle. Comment ça s'est passé Tout a commencé le lundi 20 octobre vers 20 heures dans un parking périphérique proche du centre d'Eindhoven, où un groupe important de supporters napolitains - initialement estimé à 180 unités, puis augmenté à 230 avec le décompte final - a été intercepté par la police. Une ambiance normale, celle de ceux qui voyagent par passion, ont souligné les personnes présentes. Mais les perquisitions révèlent des détails qui, aux yeux des autorités néerlandaises, sonnent comme un signal d'alarme : des vêtements couvrant le visage et un rassemblement avec l'intention de se diriger vers le centre d'Eindhoven. Violations manifestes, selon la police, de l'article 172 de la loi municipale et de l'article 2 :27 de l'ordonnance du maire. Ignorant les premiers ordres de dispersion, les supporters Azzurri ont ensuite été embarqués dans des bus en direction du commissariat Mathildelaan. On y passe la nuit : documents vérifiés, billets annulés sur place et documents envoyés en urgence à la préfecture de police de Naples pour évaluer la délivrance du Daspo concerné.