La Juve est une autre entreprise. Gap avec Dortmund, le chiffre d'affaires parle: le dépassement expliqué

Turin - Le champ parlera, car il est normal, mais il existe d'autres facteurs qui méritent d'être pris en considération. Parce que les chiffres, les comparaisons, les trajectoires économiques peuvent souvent expliquer ce qui se passe sur le terrain. Et le fait que le Borussia est devenu le plus riche à la Juventus, après près d'une décennie derrière les Bianconeri n'est pas un détail. D'une part, il y a la Juventus, qui a récemment connu une série de chocs qui ont un tremblement de terre à la stabilité: l'arrivée de Cristiano Ronaldo et les coûts liés à cette opération, la pandémie, le cas de gain de capital qui a conduit au changement de gouvernance, une tempête parfaite, difficile à endiguer. D'un autre côté, le Borussia Dortmund a continué de croître constamment, sans accrocs, effectuant une gestion vertueuse des ressources, sur la base de grands revenus commerciaux, sur l'amélioration progressive de la rose et sur un marché réalisé avec cohérence et prévoyance. À cela, ont été ajoutés les résultats sportifs, souvent plus élevés que les attentes. Le chemin des deux sociétés se traduit par des nombres qui indiquent clairement la divergence. Selon l'étude annuelle de référence de football, le Borussia Dortmund, le 1er janvier 2016, valait 830 millions d'euros. Neuf ans plus tard, début 2025, sa valeur est passée à 2 milliards et 337 millions, presque triplé, le club qui reste à la onzième place parmi les principales sociétés européennes. La Juventus, en revanche, est passée de 983 millions à 1 milliard et 651 millions, de plus en moins et passant de la neuvième à la quinzième place. Les raisons de cette baisse ne sont pas seulement liées au marché, bien que certaines opérations aient eu un poids énorme. L'achat de Cristiano Ronaldo a représenté un tournant, tout comme les investissements pour Arthur et Ramsey étaient erronés, ce qui a été très gravé sur les engagements des montagnes. À cela s'ajoutent l'impact de la pandémie et de la saison sans revenus européens, qui ont fait de l'ascension une voie très compliquée.