Un destin fort immédiatement pour Spalletti, qui affrontera Cremonese pour son premier match en tant qu'entraîneur de la Juventus. Une équipe bien entraînée qui surprend en ce début de saison en Serie A : 14 points, une défaite et un seul point de retard sur les Bianconeri. L'équipe nouvellement promue a également battu Milan à San Siro lors de la première journée et arrêté l'Atalanta et Côme. Un match que les Bianconeri ne sauront pas sous-estimer, même si les Grigiorossi devront se passer de certains joueurs. Après la victoire de Marassi contre Gênes, Cremonese se prépare à vivre une nouvelle soirée de grand football. La Juventus de Spalletti arrive au Zini, dans une ambiance qui s'annonce incandescente. L'enthousiasme dans la ville est palpable, mais Davide Nicola devra encore faire face à divers problèmes de formation. L'entraîneur gris-rouge devra abandonner Collocolo et Grassi, tous deux arrêtés en raison de problèmes musculaires. Pezzella et Moumbagna restent également indisponibles, deux absences lourdes tant au niveau de l'expérience que du physique. Même Zerbin n'est pas au mieux, après avoir essayé de serrer les dents pendant la semaine mais n'a pas encore complètement surmonté l'agacement qui le tourmente : sa présence reste fortement mise en doute. Une petite note positive vient de Sanabria, qui souffre toujours d'une légère gêne au mollet mais pourrait au moins se rendre sur le banc, prêt à donner un coup de main en finale. Pour le reste, la Cremonese arrive à l'épreuve en bonne forme, même si le trio de courses serrées lui a laissé une certaine fatigue dans les jambes. Devant, Vardy semble désormais être une référence incontournable aux côtés de Bonazzoli, auteur d'un énième coup de pied aérien de sa carrière contre le Genoa. L'équipe de Nicola continue de croître en termes de jeu et de personnalité. Contre la Juventus, l'entraîneur aura besoin de concentration, de courage et d'esprit de sacrifice. Les bianconeri tenteront d'imposer leur rythme, mais les gris-rouges ne comptent pas reculer. Chez Zini, l'objectif est clair : confirmer l'identité, la compacité et cette faim qui devient la marque de fabrique de l'équipe. Et contre une grande équipe comme la Vecchia Signora, cela ne peut qu'être alimenté, également grâce aux déclarations de l'ancien entraîneur Tudor : Si nous avions pris Cremonese, nous serions premiers. L'entraîneur est différent désormais, mais Spalletti est prévenu.