ENVOYÉ À PISE - La Juventus gagne également à Pise et marque trois points fondamentaux qui propulsent l'équipe de Spalletti à la deuxième place (en attendant les autres matches de la journée). Le match en Toscane a été décidé par les buts de Kalulu à la 73e minute et de Yildiz à la 92e minute. Compte tenu également du succès en Ligue des Champions contre Pafos (2-0 au Stade le 10 décembre dernier), c'est la quatrième victoire consécutive de la Vieille Dame après les trois points obtenus contre Bologne et Rome. Découvrons les votes et opinions de Bremer et de ses compagnons. Les conclusions de Pise lui font parfois peur, surtout la barre transversale de Moreo et le poteau de Tramoni, mais elles ne l'impliquent jamais, finissant par être bloquées ou hors du cadre. Cambiaso a une grande liberté pour pousser devant lui, il reste donc assez prudent, mais si nécessaire il ajoute aussi à la manœuvre offensive. Attentif et précis, il ne fait pas d'étincelles mais pas d'erreurs non plus et avec la complicité de Calabresi il marque le but décisif. Cela commençait bien, puis quelques incertitudes en fin de première mi-temps et la faute naïve à l'entrée de la surface qui permit à Angori de faire peur à Di Gregorio sur un coup franc. Puis il récupère. Il monte en personnalité aussi bien en phase défensive qu'en approche, mais il est un peu trop fautif en mêlée et pas toujours précis dans l'approche. Il manque de tirer, mais le poteau lui refuse le but. La glissade avec laquelle il bloque la diagonale de Moreo en fin de première mi-temps embellit une prestation de fond en phase défensive et d'ordre en phase de mise, qui le voit souvent s'abaisser entre Kalulu et Bremer. Il entre et donne un choc, relançant une Juve qui était en difficulté en fin de première mi-temps et qui venait d'être sauvée une deuxième fois par le poteau. Pise enlève les espaces dans lesquels se lancer en progression. Il fait tourner la balle avec ordre et précision, se déplace à la recherche d'ouvertures et de couvercles, mais ne parvient jamais à monter le régime moteur au niveau où il devient décisif. Ailier gauche, il recherche souvent des espaces avec des insertions centrales, étant donné que l'aile est le tremplin depuis lequel Yildiz tente habituellement de se lancer. Il ne parvient à surprendre la défense de Pise qu'à la 28e minute, lorsqu'il coupe au centre droit et centre vers Kalulu en position d'avant-centre, ce qui force Calabresi à marquer contre son camp. Comme Thuram, il souffre également du manque d’espaces pour exprimer sa vitesse. Souvent dos au but, il parvient à faire quelques tentatives, mais il est incapable d'inciter ses coéquipiers à tirer, ni de se libérer pour tenter lui-même. Plus à l'aise qu'Openda dans le rôle d'avant-centre manœuvrant, il initie l'action qui mène au but contre son camp vainqueur, même s'il ne fait pas non plus trembler Semper personnellement. Suffisance gagnée avec le robinet qui clôture le match. Joao Mario (48' st) ng. Il essaie d'élargir les maillots de Pise avec Yildiz large à gauche et Cambiaso très haut à droite, à tel point que le 3-5-2 semble d'abord pencher vers le 4-3-3 : le mouvement produit du jeu, mais pas des opportunités, ni la centralisation ultérieure du Turc. Et à force de presser en vain, la Juve perd de la distance et se risque à deux reprises en fin de première mi-temps. Il ne parvient pas à changer la dynamique dans la pause, à tel point que le poteau sauve une fois de plus la Juve, mais il le fait immédiatement après avec les ajouts de David et surtout de Zhegrova.